La délinquance juvénile
Texte :
Pour l’heure, il y a des centaines de jeunes dans la rue qui souffrent. Les 14 -17ans exclus de l’école, forment une bonne partie de ceux qui se brisent avec des pratiques antisociales.
Issus dans la majorité de parents pauvres ou victimes de l’entassement dans les grands ensembles urbains, ces jeunes en attendant que l’armée les occupe, sont sans aucun emploi et bénéficient tout juste de quelques bribes d’éducation….
Brisés par l’ennui, aveuglés par les mirages de la société de consommation, agressés par les inégalités sociales, vidés culturellement et politiquement, beaucoup de ces jeunes s’orientent vers le vol et l’agression.
Donc, il est urgent de se pencher sur leur cas afin d’éviter que ces adolescents ne deviennent la proie de la délinquance et ne tombent sous le coup de la loi.
A.BOHMAME* Algérie actualité*
Notre société va mal. Tout le monde le sait. Tout le monde le dit. Mais personne ne réagit. Des jeunes passent toute la journée à blasphémer insulter contre leur sort, à blaguer, à draguer les filles qui vont au lycée, à faire les zigotos, à user de la drogue. Ils volent, cambriolent, attaquent à mains armées surtout les personnes âgées et les passagers. Gare à celui qui ose traverser la ville sans protection après 22h ! Ces petits voyous réparent leurs proies le jour, ils passent à l'action la nuit.
Parmi les causes de cette dérive que connait la jeunesse, trois semblent évidentes.
Les parents ont une grande responsabilité. En effet, ces derniers ne s'intéressent plus à ce qui se passe autour d'eux quand ils ne sont pas complices. De plus, combien de parents se soucient de l'endroit ou se trouvent leurs fils pendant la nuit ? Seconde cause : l'indifférence de l'homme de la rue. Celui-ci ne réagit plus maintenant aux mauvais comportements. (Ce n'est pas mon problème ! Cela ne m'intéresse pas ! ), Dit-il. Ce qui ne dissuade pas les éventuels écarts de conduite.
Enfin, ne dit-on pas (L’oisiveté est mère de tous les vices) ?
Blasphémer : insulter