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Dellali Mehdi maître de langue française

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 Enseignant, métier solide pour personne tranquille ?...

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ahmedine




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Enseignant, métier solide pour personne tranquille ?...  Empty
MessageSujet: Enseignant, métier solide pour personne tranquille ?...    Enseignant, métier solide pour personne tranquille ?...  Icon_minitimeVen 8 Mar - 17:22

Quotidien d Oran 7-03-2013
Enseignant, métier solide pour personne tranquille ?...
par Abdelhamid Benzerari

Il n'était pas fait pour l'enseignement ! » C'est ce que disent,
trop-tard, les collègues, les amis ou les élèves lorsqu'un malheureux
met en péril sa santé et son équilibre dans ce métier difficile,
impitoyable pour ceux qui n'ont plus la foi ou la force de l'accomplir.
Constat d'échec qui, selon les circonstances, s'exprime en termes de
pitié, de sanctions ou de malmenage cruel. Que représentent ces échecs
pour l'Education nationale ? Quelles sont leurs causes et comment
sommes-nous armés pour y remédier ? Quelles mesures pourraient éviter à
des hommes et à des femmes de se fourvoyer dans une activité qui leur
apportera l'insatisfaction, parfois la peur et le goût amer d'un destin
gâché ? On peut, certes, se satisfaire de la situation d'ensemble.
Chaque profession a son lot de travailleurs insuffisants et malheureux.
Dans l'enseignement pourtant, ces erreurs d'adaptation de l'homme au
métier prennent un caractère et une importance particulières.

Dans
une classe, chaque maître a, vis-à-vis des élèves, la même part
d'engagement, la même mission et la responsabilité entière de sa «
présence ». Les travaux en équipe peuvent atténuer la solitude,
amoindrir les effets de certaines défaillances. Ils n'évitent pas le
terrible jugement porté par les élèves sur l'enseignant et sur l'homme,
seul. Car c'est bien là l'originalité dramatique de l'échec en
éducation. Un autre travailleur, à quelque niveau que se situe son
action, peut estimer que son insuccès professionnel ne met pas en cause,
pour l'essentiel, sa personnalité. Des compensations lui permettent de
s'affirmer comme individu de valeur, méconnu seulement dans sa sphère
professionnelle : il s'est simplement trompé de voie, ou la vie ne lui a
pas permis de donner son maximum. Il reporte alors l'essentiel de son
affirmation individuelle sur la famille secondaire. Certains
enseignants, après dix, quinze ans d'exercice, succombent à l'érosion
éducative : fatigue, stress, anxiété, dépression, troubles
psychopathiques. Dans leur angoisse de ne pas arriver à inculquer ce
qu'ils se sont fixés, ils sont, par leur attitude, une menace pour les
enfants ; ce qui rompt la relation, donc la confiance sans laquelle
aucun travail fructueux n'est possible. Leur dynamisme s'efface et le
métier que l'on aimait devient insupportable, la disponibilité
s'émousse. Car, qu'on ne s'y trompe pas, même dans des
conditions idéales, c'est la situation du maître entrant dans la
carrière, même le mieux armé.

Ne pas s'imposer dans sa classe,
dans son enseignement ; ne pas obtenir l'audience des enfants ni leur
sympathie ; constater qu'ils se refusent, qu'ils ne vous comprennent ou
ne vous écoutent pas ; sentir aussi le mécontentement des familles,
subir les blâmes de l'administration , percevoir la condescendance ou la
pitié des collègues , c'est subir une blessure qui ne diminue pas
seulement le travailleur .Toute la personnalité est blessée et les
questions que la victime se pose alors sur elle-même l'atteignent au
plus profond. Comment être père ou mère de famille équilibré si les
enfants des autres vous traitent sans égards ? Comment conserver
l'estime des siens quand les autres ne vous accordent plus d'attention ?
Comment croire encore pleinement à son intelligence, à son pouvoir de
convaincre ou de s'attacher autrui quand chaque heure de classe apporte
la torture de la contestation et du refus ? Certains cependant vivent
des contradictions tant bien que mal en attendant leur retraite comme
une délivrance. D'autres s'effondrent et sont, pour l'Education
nationale, une préoccupation grandissante. Car, on le constate chaque
année, la gravité et le nombre de ces inadaptations, dans l'absolu et
proportionnellement aux autres incapacités de travail (maladies
somatiques, accidents), augmente.

Mais, si l'on s'en tient aux
interruptions de travail ouvrant à l'attribution de congés de longue
durée ou entraînant une demande de mise en disponibilité, on perçoit les
tendances suivantes : -en premier, et de façon frappante, un
accroissement très important des maladies mentales, qui compense de
façon spectaculaire et à peu près égale l'heureuse diminution des
maladies pulmonaires (folie et tuberculose sont les deux maladies qui
guettent l'enseignant en fin de son parcours éducationnel.)


Sous ce terme général de « maladies mentales », qui donnent droit à
l'attribution de congés de longue durée, l'on trouve les affections les
plus diverses, de la simple et temporaire dépression nerveuse aux
psychoses les plus graves. Le cadre de cet article et mon incompétence
médicale ne permettront pas d'aborder ici cet ensemble de façon
analytique. Ce n'est d'ailleurs pas nécessaire puisque, quelle que soit
la maladie, nous nous attacherons aux conséquences pour la vie
professionnelle. Elles sont les mêmes : l'interruption temporaire ou
définitive de l'activité enseignante avec les diverses possibilités de
réorientation et de reclassement. Cet accroissement des troubles
mentaux, proportionnellement aux autres maladies, est couramment mis en
lumière sur l'ensemble de la population .Il ya donc bien un problème
spécifique de l'adaptation du maître à son métier.

-Une seconde
tendance apparaît depuis quelques années de façon très nette : ce sont,
de plus en plus fréquemment, de jeunes enseignants, en début de
carrière, dont la santé mentale vacille. Naguère ce genre d'accident
traduisait, si l'on peut dire, une usure individuelle ou le passage
difficile d'un âge de la vie. Ces cas existent toujours, en général en
fin de carrière. Les autres apparaissent plus préoccupants parce qu'ils
traduisent un malaise d'une autre nature et qu'ils mettent en cause
notre système de recrutement, nos conditions de travail, les
possibilités de réadaptation et de réorientation que l'administration
peut et doit offrir.

La tentation est grande de privilégier une
cause et, autour d'elle, de bâtir tout un système explicatif. En
réalité bien des raisons peuvent être décelées qui, soit seules, soit
associées, entraînent un jour le déséquilibre du maître dans sa
fonction.

Il ne semble pas, en tout cas, que le métier
d'enseignant crée la maladie mentale comme le métier de mineur engendre
la silicose. Plus vraisemblablement cette fonction de relation, de
communication, de confrontation, est un redoutable révélateur des
failles que chacun de nous peut recéler. La majorité surmonte ces
difficultés, résiste à l'agression, s'adapte mais, chez une minorité,
les déséquilibres latents s'accentuent et, par un phénomène de
résonance, l'inadaptation se nourrit d'elle-même jusqu'à l'épuisement.
Bien sûr, l'Education nationale, comme tout corps professionnel,
comprend un certain nombre de malades qui se seraient déclarés tels dans
n'importe quelle activité. Mais pour la plupart, rien ne permet de
penser qu'ils auraient connu la même évolution de santé hors de
l'enseignement. Nous retrouvons ici l'atteinte particulière et profonde
que l'échec, si minime soit-il, peut entraîner chez l'enseignant
lorsqu'il est mal vécu. Les causes ? Certaines, évidentes, viennent
naturellement à l'esprit : le manque de formation solide des maîtres,
l'évolution du rapport maître-élève, la « dévalorisation » sociale de la
fonction, les conditions matérielles de travail, les difficultés de
s'adapter aux changements rapides et parfois imprévisibles des
programmes et méthodes d'enseignement, les angoisses engendrées par les
agressions, les actes de violence ,l'environnement délétère où ils
demeurent : urbanisation anarchique, difficultés dans les transports,
manque de logements, l'aspect sinistre des quartiers qui croulent sous
le poids des immondices et détritus de toutes sortes , absence de
loisirs etc.…Toutes sont décelables et jouent, selon les cas, un rôle
plus ou moins décisif. Il y a aussi la surcharge des classes, la
faiblesse du niveau des élèves, les rythmes scolaires anti pédagogiques,
les emplois du temps des enseignants astreignants, mal adaptés pour des
classes de niveau médiocre, le nombre excessif de cours attribué à
certains enseignants (plus de 22 classes de 45 élèves chacune pour les
professeurs de musique et de dessin)… D'autres sont moins connues et
méritent examen.

Bon nombre de jeunes sont devenus instituteurs
ou professeurs non par décision positive, mais par résignation, faute
d'avoir pu poursuivre des études supérieures ou entrer dans une autre
branche professionnelle. L'Education nationale a employé des vacataires
laissés dans l'incertitude de l'avenir et placés sans préparation dans
les mêmes responsabilités que les titulaires, souvent même dans les
postes les plus déshérités et les plus difficiles dont personne ne
voulait.

Il est assez merveilleux que ce « tout venant » se soit
en définitive bien adapté au sort qui lui était fait et ait
remarquablement assuré la mission qui lui était confiée. Mais il n'est
pas étonnant que cet ensemble improvisé et, convenons-en malmené, un
certain nombre n'ait pas résisté. L'Education nationale a quelques
devoirs envers les « éclopés » de l'explosion scolaire.

Comment
s'étonner alors que la tempête qui a soufflé sur l'Education nationale
ait désarçonné des esprits et des caractères venus y chercher la
quiétude. Des illusions sur l'enseignement continuent de peser
lourdement. C'était, disait-on et dit-on encore, un métier sûr et
stable. On fondait sa discipline, on préparait ses cours durant les cinq
premières années et, ensuite, il n'y avait plus qu'à perfectionner.
Etre enseignant, aujourd'hui et demain, c'est accepter d'être, au sens
noble, un aventurier. C'est consentir à se remettre en cause chaque jour
dans cette fascinante mais désormais redoutable ascension permanente
que provoque l'effort commun du maître et des élèves. Chez certains
enseignants consciencieux efficaces naguère mais figés dans des
attitudes et des succès dépassés, la formation permanente crée une
angoisse insurmontable. « Je ne saurai pas » ; « j'ai peur de ne pouvoir
m'adapter à l'enseignement des mathématiques modernes, à l'approche par
les compétences, aux nouveaux programmes… » C'est la fuite maladive
devant l'obstacle, dramatisée par la peur d'être et de se mal juger. Il
faut dire que la remise en cause des méthodes traditionnelles, avec tout
ce que la nouveauté peut engendrer comme excès, exclusives et
engouements maladroits n'a rien changé. Des enseignants anciens ont eu
l'impression que tout leur passé, pourtant plus que méritoire, n'avait
été qu'un dérisoire échec. Une autre illusion tenace entretient l'idée
que, pour une femme, la fonction enseignante est on ne peut mieux
compatible avec celle de mère de famille. C'est vrai pour certaines mais
faux pour d'autres qui vivent fort mal l'attention, le soin, la
patience qu'elles destinent aux enfants qui leur sont confiés, et le peu
de disponibilité qui leur reste pour leur propre vie familiale. Les
enseignantes qui ne tolèrent plus ce partage d'elles-mêmes et les
problèmes de leurs enfants dont elles rendent, à tort ou à raison, leur
métier responsable.

Autre cause d'échec plus fréquente qu'on ne
le croit : toutes les professions à caractère social attirent des
candidats désireux de se consacrer aux autres, faute de pouvoir
s'accommoder d'eux-mêmes. Personnalités fragiles, hésitantes devant la
vie qui trouvent dans la profession enseignante un moyen de rester en
milieu protégé, à l'école , toute leur vie…et parfois d'avoir aussi des
enfants sans l'engagement familial et permanent que cela suppose. Dans
un corps professionnel aussi féminisé que le nôtre les risques engendrés
par de telles illusions, associés aux autres, sont loin d'être
négligeables. Il n'est pas possible de faire un inventaire exhaustif de
toutes les causes qui provoquent l'inadaptation. Un enseignant
sous-qualifié, inadapté ou désadapté à sa fonction, ce sont des
dizaines, des centaines d'élèves victimes d'une éducation de mauvaise
qualité .C'est l'abus des congés que l'on sollicite à tout propos .C'est
l'irrégularité dans le travail. C'est l'omission de la correction des
devoirs ou une notation sommaire dont l'élève ne tirera aucun profit.
C'est la détérioration du climat d'un établissement et de son image de
marque … En général, il est possible de maintenir les exécutants les
moins efficaces dans des tâches de moindre mal : emplois simples,
responsabilités restreintes. Pour cela, il faut prévoir la création au
niveau de chaque direction de l'éducation, un service de soutien et de
réorientation susceptible d'aider ceux qui désirent ou qui doivent se
reconvertir et aussi des postes aménagés au niveau des structures
diverses liées à l'éducation.

Si l'école est faite avant tout
pour les élèves, nous ne pouvons pas encore nous passer de maîtres. De
leur «bien-être » dépend, le « mieux-être de nos enfants ».
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