Le « e » se prononce « a »: dans la femme, évidemment, et dans les autres adverbes écrits e + mm, c'est-à-dire ceux qui dérivent d'un adjectif dont la finale est ent (prononciation = ant), comme évident) intelligent, prudent) diligent) négligent.
dt = tt... ou rien (en finale) : par exemple dans la marque Brandt (-tt) ou le peintre Rembrandt (finale muette).
Le « c » muet : en lettre pénultième : dans aspect, distinct, instinct) respect) succinct) suspect. Mais on prononcera le c pénultième dans : abject) affect) correct) direct) infect.
le ch prononcé k ou ch : il se prononce k dans archaïque et ses dérivés, archange, archétype) archonte) chaos) charisme) eucharistie) chiropracteur, chlore) chœur et choriste) choléra) chorée) chorégraphe) chrême) écho) lichen) psychanalyse) psychose) psychiatre (mais : psychique, psyché et psychisme, prononcés ch), varech. Ch se prononcé ch dans tous les autres cas, que ce soit dans chirurgien) chien) chat ou alchimie.
Le « i » muet : dans encoignure, à prononcer enco, comme dans cogner.
Le « g » muet : comme dans amygdales, legs (mais on peut aussi prononcer le g), imbroglio, Modigliani.
dans "joug" (dernier sujet de bac) le "g"ne se prononce pas, on dit "jou"
Le » h » aspiré : il semble bien oublié ! Pourtant le handicapé, le hérisson ne se prononcent pas comme l'histoire ou l'hurluberlu. Un moyen de s'en souvenir : pensez que le h aspiré relève et met en valeur le son de la voyelle (ici : é) ou de la diphtongue (ici : an) qui le suivent.
Le « ill » : prononcé en il dans osciller et ses dérivés, distiller et ses dérivés, tout comme dans bacille) imbécillité) mille) million) milliard) pupille) tranquille) ville; ainsi que dans le prénom Achille. Il se prononce en »ye « dans : bastille) billard) bille) billon) camomille) escadrille) espadrille) étrille) faucille ) fille ) gorille) grille) morille) pastille ) piller) quille) vaciller. Et le préno1n Camille (masculin ou fé1ninin) ; et le poète médiéval Villon (pour lequel la prononciation en lest également acceptée).
le « l » final : il est muet dans coutil fournil ,fusil , gentil, goupil, outil, persil, sourcil; on l'entend dans avril, cil, civil, fil , péril,) pistil, profil , pistil, puéril, subtil, vil, volatil,.
on a le choix dans chenil, fenil , grésil, gril, nombril, terril.
le cas du »p » muet : on ne doit pas l'entendre dans baptême, compter; dompter, sculpter(et leurs dérivés) et aussi dans le chiffre sept ; dans prompt, exempt, le « p « et le « t » sont tous les deux muets mais on entend « ompt » dans « promptitude » ,prompteur ,quant à exemption, on entend « pssion ».
« le qu = k : quasi se prononce « kazi » et non » quoizi « ; de même dans équité) équitable, équitation.
« le qua » = koi : dans équation, équateur, équanime, équanimité.
« s et z « : quand « s » est doublé, il ne peut se prononcer » z »; de même lorsqu’ 'il est suivi d'une consonne au moins. On dit : assez ! asthme (ss) ; mais aise, noise et Oise (z).
Le « -s » final. … muet ou pas : il est muet dans Cassis (la ville), ras, radis, tas; il peut l'être dans ananas, cassis (déformation d'une route) , il est sonore dans cassis (le fruit), mœurs, os ; de même dans bis, fils (sans prendre le l en compte), jadis, mas. Quant à vis-à-vis, c'est un cas mixte, car le premier » s » se prononce (en z) et le second pas du tout.
Le » sc « : à prononcer « ss « quand il est suivi d'un e (adolescence, sénescence, déliquescence, arborescence, ascension ...); mais, bien sûr, on prononce sc en skdans escalier, escalader, escorter.
Le « t » prononcé ss : dans les noms féminins terminés en tion : émotion, fiction, nation, etc. Dans certains mots en « -tie »: acrobatie, argutie, démocratie, diplomatie, facétie, idiotie, impéritie, ineptie, inertie, minutie, péripétie, prophétie. Dans certains mots en ial ou iel :partial , impartial, (im)partialement, impartialité) partialité ) mais aussi ini tial) initiale) initialement) spatial) partiel ) partiell ement) (con)substantiel) torrentiel) événementiel. Mais la syllabe finale de partie s'entend en ti; on entend ti également dans démocratiquement .
le x : il est prononcé « ks « lorsqu’ 'il est précédé d'une voyelle comme a, o,U,i, par exemple, axe, boxe, box, fixer; luxe, mixte, mixer, taxe, taxi. . . Sauf dans deuxième, sixième) dixième, où il est prononcé z.
Le” x” s'entend en gz dans les mots commençant par ex, et où le x est suivi d'une autre voyelle, dans examen, exemple) exercice) exhale exhausse exaucer, exhumer) exiger, exotique) exorciser... Mais attention, pas dans exception : ici, le x est suivi d'une consonne .
Attention aussi au « x « qu'on croit suivi de cet qui ne l'est pas : on prononce « gz » le x de exécrer et exécrable, mais » ks » le x d’excès. Dans le cas d’exécrer, la prononciation en ks est également acceptée.
Et le xérès, ce vin doux espagnol ? Les prononciations varient, du j espagnol au k dur français (privilégié par l'Académie), ou au x d'axe et d'exception.
En finale, le x est prononcé ss, par exemple dans coccyx, apex, box, cedex,codex, index,larynx, latex, pharynx, Pyrex et Vix
Le « z » muet ou non : on l'entend dans le mot gaz, mais pas dans nez ni dans riz ; dans le fez mais pas dans raz-de-marée ni dans rez-de-chaussée.
(extrait de 'vocabulaire 2016' de Aline Nishimata)