Comme cet oiseau qui nageait dans le ciel
Heureux de pouvoir déplier ses ailes
Heureux de pouvoir s’envoler en clarté
Heureux de retrouver enfin sa liberté
Etant heureux il chantait le printemps
Etant de même je chantais ton nom
Comme un moissonneur dans un champ d’orge
Et la soif altère davantage sa gorge
Son travail commençait de la petite lueur
Et finit au fruit de sa sueur
Etant heureux il chantait sa moisson
Etant de même je chantais ton nom
Comme cet aède qui parcourt les rues
Heureux de vivre un jour de plus
Heureux de pouvoir se faire entendre
Heureux de pouvoir se faire attendre
Etant heureux il louait les gens
Etant de même je chantais ton nom