je ne peux égaler ni Maradjik,le magique ni Ryma,la diva ni Oum Zaki,,la marquise
Très loin,
Proche de mon cœur, très loin de mes yeux ;
Très loin de moi, très loin de mon lieu ;
Dans le désert de glace, au bout de la calotte glaciale,
Vit mon ours blanc polaire dans la tristesse,
Sous les yeux et l’ouï de la joliesse
De l’organisation mondiale.
En tirant ses pattes d’une manière idéale,
En voulant passer à un morceau de glace
Mon pauvre ours essaye un saut
Sur l’antarctique en mille morceaux.
Le pauvre crie, se plaint et se débatte…
Quelqu’un pourrait-il l’entendre ?
Quelqu’un pourrait-il l’aider ?
A lui rendre son espoir perdu ?
A lui enlever son espoir vaincu ?
Qui pourrait lui tendre la main ?
Les décideurs de la planète ?
Ceux qui ont modifié son milieu ?
Ceux qui l’ont poussé à faire ses adieux ?
Mon ours lutte vers sa fin ;
Une fin n’est-elle pas un espoir ?
Un espoir n’est-il pas une lueur ?
Une lueur n’est-elle pas le remède
Pour mon beau ours polaire
Et pour les jolies montagnes de glace ?
Elles fondent goutte à goutte,
Et emportent tout ce qui se trouve dans leurs routes.
Mon ours sur un morceau glacé,
fixe son regard coincé.
Lui, il est angoissé
Par ces montagnes qui sont en train de s’effacer.
Que leur arrive-t-il?
Elles paraissent dépaysées,
Et lui ,il est désorienté.
il ne peut plus avancer,
Il n’arrive plus à sauter,
Sur le morceau de glace fissuré.
Il tourne sa tête à gauche et à droite,
Il est sur une voie étroite,
Il est sur la calotte fissuré,
ET ET ET ET ET ET ET ET ET ET ET …
Il remarque que le vent se déplace,
Il sent que l’air s’agite,
Des ondes oscillent,
Elles viennent lui révéler
les pleurs venant de l’autre côté :
De la forêt amazonienne !!!!!!!! Mon ours se réveille
Et déduit qu’il n’est plus seul.
D’animaux comme : Le jaguar, le roi de la forêt.
Le douroucoule, le seul singe nocturne.
L’anaconda, le serpent le plus long du monde.
Le piauhau hurleur, l’oiseau au cri extraordinaire.
D’arbres comme : Le nénuphar royal , les figuiers, les bambous..
De tribus comme : Les Tupinambas, Les Parentintins
Les Shuars , Les Zépara…
TOUS commencent à périr Et crient au secours
Aux humains civilisés
Qui veulent s’enfuir
De la terre trahie Vers Mars , la planète envisagée.
Antares (21 juin2011)
Un grand merci Oum Zaki car tu m’as poussée à écrire ce poème. Je veux faire quelque chose à la banquise, à L’Amazonie, aux animaux de la terre ,aux tribus et aux malades de la terre. Mais que puis- je faire avec des mots ?Rien qu’un tout petit réconfort moral. Merci encore.
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