Chachnak et Céline sont deux prénoms qui ne figurent pas dans le registre de prénoms de l’Etat Civil algérien proposé par Boualem Ben Hamouda. Cependant, cela n’a pas empêché les autorités algériennes de réhabiliter ces deux prénoms dans le but de riposter à la campagne sauvage menée par l’Egypte contre l’Algérie et son Histoire. Les algériens ont découvert, après leur victoire face à l’équipe nationale égyptienne que le Roi Amazigh Chachnak a trôné à Siwa et a détrôné son roi Ramsès II, un certain 1er Yennayer, correspondant au 12 janvier, il y a de cela 2960ans. Cet anniversaire est communément considéré jour de l’an Amazigh, dont la mémoire de nos mères a conservé les pratiques et rituels de sa célébration, datant de plus de deux mille ans.
Dans le même sillage, l’Algérie a officialisé le prénom de « sélène », qui est celui de l’épouse du Roi Numide Juba II et fille des plus célèbres reines des pharaons, Cléopâtre Selênê.
Elle a également donné le nom d’Antoine Cesare de Rome à une compagnie mixte algéro-égyptienne, suite à la visite de Chakib Khalil en Egypte. Les cercles officiels ont préféré agir avec une telle diplomatie afin de riposter à la campagne acharnée, lancée contre l’Algérie et sa civilisation millénaire. Il est de notre droit de connaître les raisons du conflit entre l’algérien et son passé et de savoir également pourquoi se protège-t-on derrière les barricades de son Histoire, seulement en temps de crise et qu’on les abandonne une fois la crise est finie.
On trouve dans l’Histoire récente de l’Algérie, plusieurs exemples semblables à ceux-là, à commencer par le livre « l’Histoire de l’Algérie » qu’Ahmed Toufik El Madani, a publié en 1931, pour faire face au danger de l’intégration, né suite à la célébration du centenaire de l’occupation française de l’Algérie. Pour sa part, la délégation du Front de Libération Nationale a été amenée, lors des négociations d’Evian, à faire appel au défunt Mouloud Kacem Nait Belkacem, pour fouiner dans les références Historiques, dans le but de démentir les prétentions de la France faisant état que le droit sur le Sahara algérien lui revient.
Jusqu’à quand faudrait-il que nous soyons toujours en combat avec l’autre, dans le but de nous affirmer, alors qu’on doit être fiers de notre Histoire d’avant l’avènement de l’Islam et celle d’après, dans lesquelles on ne trouve rien d’humiliant. Tout au contraire, Notre Histoire est riche de gloires et d’héroïsme, dont nos jeunes ont le droit de connaître, d’en être fiers et d’en faire des monuments et repères dans leur vie quotidienne, afin de s’imposer et de développer leur pays. Ils ont le droit de savoir que leurs aïeux qui ont battu les pharaons et fait partie de l’armée d’Hannibal qui a traversé les Alpes pour envahir Rome, dans le plus important rendez vous militaire que le monde n’a jamais connu. Nos mêmes combattants ont refait le coup, mais cette fois-ci avec leur commandant Tarik Ibn Ziad, qui a conquit l’Andalousie et transmis le message de l’Islam à travers toute l’Europe. Devant tous ces acquis et gloires, n’aurions nous pas, tout de même, le droit d’être fiers de nos ancêtres Amazighs et de célébrer Yennayer, jour de l’an amazigh à l’instar de toutes nos fêtes religieuses et nationales ?
Mer 6 Mar - 21:53 par 
