Yennayer est le premier jour de l'an du calendrier agraire utilisé depuis l'antiquité par les Berbères à travers la Numidie. Il correspond au premier jour de janvier du Calendrier julien, qui aujourd'hui est décalé de 13 jours par rapport au Calendrier grégorien, soit le 14 janvier de chaque année. Suite probablement à une erreur des premières associations culturelles qui ont prôné le retour à cette fête traditionnelle, menacée de disparition, l'opinion que la date traditionnelle est le 12 janvier est très répandue -surtout en Algérie.
Origines
Vers 1968, l'Académie berbère a proposé de créer une "ère berbère" tout comme il y a une ère chrétienne et une islamique, et a fixé comme an zéro du calendrier berbère les premières manifestations connues de la civilisation berbère, au temps de l'Égypte ancienne, lorsque le roi numide Chechonq Ier (Cacnaq) fondateur de la 22e dynastie égyptienne prit le trône et devint pharaon en Égypte. Avant d'envahir la Palestine, il réunifia l'Égypte en l'an 950 avant J.-C. À Jérusalem, il s'empara de l'or et des trésors du temple de Salomon (un grand évènement cité dans la Bible).
Yennayer est la seule fête non musulmane commune à tous les peuples d'Afrique du Nord. Dans chaque région, elle donne lieu à des festivités diverses et à des repas familiaux.
Yennayer et ses rites
Le vocable yennayer s’apparente au terme latin enneyer (janvier). Il est le plus utilisé dans l’univers culturel berbère, même si le Kabyle a tendance à employer parfois « ixf u segwas » (le début de l’année) ou encore « tabburt u segwas ». Les At Waziten (les berbères de Libye) préfèrent « anezwar n u segwas » (introduction de l’année). Ce mois marque les débuts du solstice d’hiver. Le soleil entame sa remontée. Les jours encore très froids se rallongent et instaurent l’espoir d’une meilleure année. Il est ritualisé d’une manière assez significative.
La célébration de Yennayer s’articule autour de plusieurs symboliques
Bonne année, Bonne fête yenneyer
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