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| J'ai lu pour vous | |
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zohair31
Messages : 194 Réputation : 34 Date d'inscription : 13/09/2011 Localisation : El tarf
| Sujet: J'ai lu pour vous Ven 18 Nov - 2:22 | |
| La motivation est le moteur de tout apprentissage Septembre 1902. Entrons dans une classe imaginaire, dans un pays qui l’est tout autant, dans une école qui ressemble à toutes les écoles. Trente élèves de 9 ans sont assis sagement sur leur pupitre, des livres et des cahiers. Tous écrivent, probablement la même chose ; le matin, un peu de grammaire ; l’après-midi, des mathématiques et des sciences humaines. Le lendemain, pour varier, un peu de religion et des sciences naturelles. Observons l’activité de ces élèves durant un moment peu passionnant de la journée. A gauche, première rangée, le petit Pablo Picasso dessine sur une page de son cahier, harmonisant formes et couleurs. Juste à côté de lui, Igor Stravinski, les yeux fermés, chantonne sur un air qui lui trotte dans la tête. En avant, juste devant l’enseignante, la belle Martha Graham a des fourmis dans les jambes. Elle bouge, elle se trémousse au rythme de sa musique intérieure. Que vienne la récréation pour qu’elle puisse enfin danser ! Derrière la classe, T.S. Eliot, le rêveur, réécrit pour la cinquième fois un poème qu’il dédie à sa petite compagne de classe. A droite, près de la fenêtre, un jeune Indien charismatique du nom de Gandhi rêve de donner un sens à sa vie au service de son pays. Un peu plus loin, le jeune Sigmund Freud est en grande conversation avec son petit copain, devisant sur ses rêves et leur signification. Puis, finalement, tout au centre de la classe, le jeune Albert Einstein fait rouler un crayon sur son pupitre et se demande si un crayon plus gros roulerait moins vite. Perchée sur son estrade, l’enseignante regarde sa classe, examine chacun de ses élèves et se demande : « Comment vais-je donc les intéresser ? Que devrais-je leur proposer pour capter leur attention ? »
Cent ans plus tard, dans une école semblable à bien d’autres, une enseignante québécoise scrute le visage de chacun de ses élèves. Jean-François, Noémie, Ludovic, Marie-Line, Benoît, Rhina et Jacob : sept élèves différents, qui apprennent différemment, qui ont des intelligences différentes, qui ont divers rythmes d’apprentissage et qui ont de multiples centres d’intérêt. Sept jeunes qui expérimentent un bombardement constant de données électroniques, informatiques, télévisuelles ou médiatiques. Et un programme d’études. Et la même question revient. Assise à son bureau, devant six espaces de travail, où sont regroupés ses 24 élèves en équipe de 4, toujours les mêmes questions : « Comment répondre à leurs besoins si divers, leurs centres d’intérêt si divergents, leur rythme d’apprentissage si différent ? Comment et avec quoi? »
Un siècle sépare les deux classes. vie pédagogique octobre2002
Mon cadeau pour KIKIDIdA
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| | | zohair31
Messages : 194 Réputation : 34 Date d'inscription : 13/09/2011 Localisation : El tarf
| Sujet: Re: J'ai lu pour vous Dim 20 Nov - 0:51 | |
| La correction des activités de production écrite Publié le 3 mai 2011 par Alliance française Paris Île-de-France
Dimanche soir. Le week-end touche à sa fin. La pile de copies du test d’expression écrite que vous aviez déposée vendredi sur votre bureau n’a pas bougé. Il est grand temps de vous plonger dans les corrections, mais cette perspective ne vous enchante guère. Effrayé à l’idée d’assister impuissant à la « fossilisation » des erreurs, vous vous êtes rangé dans la catégorie des correcteurs dits « exhaustifs ». Accords, connecteurs, choix des articles, ponctuation : tout passe à travers votre crible d’expert. 20 minutes par copie, une quarantaine de copies par semaine, 3 cartouches d’encre rouge par mois… La soirée promet d’être longue !Mais aujourd’hui, avant de vous jeter sur la pile, armé de votre plus beau stylo rouge, vous doutez subitement de l’efficacité de vos pratiques correctives. Vous vous posez les questions que nous tous, professeurs débutants ou expérimentés, nous posons. Mes efforts de correction sont-ils récompensés par une réelle amélioration de la compétence en expression écrite ? Mes annotations et remarques sont-elles compréhensibles ? Facilitent-elles le passage aux activités de remédiation ? Une copie corrigée trop exhaustivement ne risque-t-elle pas de démotiver mon élève ? Alors, vous concluez que le temps consacré à une correction dite exhaustive n’est pas forcément gage d’efficacité. En discutant avec des collègues enseignants, j’ai pu constater la richesse des pratiques correctives : corriger en grand groupe en reprenant les erreurs les plus fréquentes, faire corriger la copie d’un camarade, fournir une correction « type »… Quelles que soient les modalités choisies, il me semble important de varier les pratiques. Pour ma part, lors des activités de production écrite, j’aime privilégier le travail individuel et pour la correction, j’essaie d’analyser la cohérence du texte avant de focaliser mon attention sur les aspects grammaticaux. Voici les étapes que je suis en général quand je propose une activité d’expression écrite. Je vérifie la bonne compréhension de la consigne d’écriture en demandant aux étudiants de la reformuler en petits groupes. À ce stade, les étudiants n’écrivent pas mais se concentrent sur la « planification » de leur texte. Ils commencent la mise en texte puis, au bout d’une dizaine de minutes, je leur distribue une liste « mémo » qui a une double fonction : rappeler les objectifs communicatifs du texte (ex : « J’ai exprimé ma satisfaction ») et faciliter la révision du texte (ex : « j’ai bien choisi l’auxiliaire des verbes au passé composé »). La liste donne aussi l’occasion d’introduire des contraintes spécifiques: utilisation d’une structure syntaxique (ex : « J’ai utilisé 3 structures différentes pour exprimer un conseil ») ou d’un vocabulaire particulier (ex : « j’ai utilisé au moins 3 adjectifs en –able »). Ceci permet d’orienter les productions en fonction des objectifs à travailler. En général, je demande de terminer les productions à la maison et constate souvent que l’étape de révision guidée permet aux étudiants de diminuer significativement le nombre d’erreurs. Je peux alors procéder à une correction plus ciblée et… gagner du temps tous les dimanche soirs !
Et vous, avez-vous des techniques de correction que vous avez envie de partager ? Quels codes utilisez-vous pour permettre à vos étudiants de distinguer leurs erreurs ? Pendant les phases de production et de correction, préférez-vous le travail individuel ou le travail en petits groupes ? Nous attendons vos idées et vos commentaires.
À bientôt pour la riposte !
Lucas Malcor, enseignant à l’Alliance Française Paris Île-de-France | |
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