Un nombre réduit de notre société peut lire et écrire mais beaucoup d’entre nous ont des connaissances en astronomie qui nous permettent de se déplacer.
Nous avons un sens inné d’une littérature concise. La concision est dans leur façon de concevoir les choses et de gérer le temps.
Ainsi je remercie une religieuse de m’avoir soigné en ces termes écrits en TAMAHAQ (variante de dialecte targui) :
« Je te salue Dassine, celle qui m’a soigné. Que Dieu augmente ton bien. Nous tous, nous vous saluons toi et les tiens, le bien que tu m’as fait, tu l’as fait à nous tous et nous ne l’oublierons pas quand nous serons de retour dans notre pays »
Tout est dit en 26 mots le texte est concis et délicat.
Beaucoup d’entre nous sommes poètes dont ici je désire bien vous donnez un petit poème que j’ai écrit en madrigal en quatorze vers à une jeune amie cela fait un temps déjà :
ANGELINA
« Ton nom, Angelina, a produit dans mon âme
Un amour qui ne s’éteindra pas,
Et pour ton amour j’irais jusqu’en France.
Ton œil tue par son éclat
Et prive de raison le cœur de l’homme.
Si l’on pouvait t’assigner une valeur,
Je donnerai pour toi six mille pièces d’or ;
Pour toi je donnerai mon cheval.
Celui qui te possédera trouvera un doux sommeil.
Avant que cette jeune fille eût atteint un âge nubile,
Nous pensions que la gazelle ne prenait pas forme humaine
Et cependant nous avons vue ce prodige cette année.
Si cette jeune fille venait dans nos régions de plaine,
Il n’est pas un homme qui n’accourût pour la voir »