L’accent circonflexe
- Se place sur toutes les voyelles (sauf le y). Comme l’accent grave, il donne un son ouvert au e (bêche, prêtre) et un son long sur le a, le o et le u (gâteau, arôme, bûche).
Notons que : axiome, idiome et zone ne prennent pas d’accent.
- Dans la plupart des cas, il remplace une lettre disparue, que l’on peut d’ailleurs retrouver dans un des mots de la même famille : bête (bestial) ; arrêt (arrestation), vêtement (vestimentaire).
- Il sert souvent à distinguer deux mots qui se prononce de la même façon, par exemple : du et dû, sur et sûr, mur et mûr.
- Dans les adverbes terminés par -ment et dérivés d'adjectifs féminins (autrefois, on écrivait assiduement ou bien éperduement), l'e, qui suit une voyelle, a généralement disparu et est remplacé par un accent circonflexe. Selon cette règle, on écrit, par exemple, assidûment, dûment, goulûment. Mais, en revanche, l'accent n'existe pas dans éperdument, ingénument, résolument.
- Il est toujours présent dans les cas suivants :
– A la 1ère personne et à la 2ème personne du pluriel du passé simple : Nous plaçâmes, vous plaçâtes. Nous fîmes, vous fîtes. Nous lûmes, vous lûtes.
– A la 3ème personne du singulier de l'imparfait du subjonctif : Qu’il plaçât. Qu'il fît. Qu'il lût