Le Jardin d’Essai de la ville d’Alger est classé parmi les 10 plus beaux jardins du monde, de par sa diversité, son originalité, sa conception. Longtemps délaissé et abandonné à un destin incertain, c’est en 2009 que ce jardin a ré-ouvert ses portes après trois ans de remise en état avec l’aide de la Ville de Paris. Situé dans le quartier de Hamma, pris entre les bordures de la mer Méditerranée et les premières montagnes qui dominent Alger, ce jardin profite d’un microclimat exceptionnel profitant des entrées maritimes et protégé des vents arrivant des déserts par les montagnes. Créé par des botanistes français et le général Avisard en 1832, à l’origine, ce jardin botanique s’étendait sur plus de 60 hectares. L’urbanisation grignotant de plus en plus d’espace, aujourd’hui les 32 hectares qui le composent sont définitivement classés et font partie des joyaux de la ville blanche.
Ce qui marque dès le début de la visite, c’est la luxurieuse végétation qui le compose. Pendant plusieurs décennies, des plantes et arbres du monde entier ont été ramenés ici, ce qui crée une grande diversité d’espèces et qui fait la richesse de ce jardin.
Dès l’entrée, on constate que deux conceptions de jardin se font face, totalement différentes on découvre d’abord un grand espace traversant le jardin, depuis les abords de la mer jusqu’au pied de la montagne où se trouve le musée des Beaux-Arts. Ce jardin est facilement reconnaissable par l’alignement des espaces et des plantations typiques des jardins à la française. La pelouse, les bassins, les terrasses font penser aux jardins des grandes demeures françaises du 18e siècle, à cela près que pour marquer cette empreinte de la Méditerranée orientale, on retrouve beaucoup de palmiers parmi les plantations.
texte qui pourra servir pour la compo des 3 AM merci collègues