boite à outils (3)

I Surlignez au fluo tous les adjectifs et récrivez ce texte en les accordant correctement .(10 pts)

La côte était couvert de palmiers. Les troncs s’élevaient dans la lumière, bien droit ou incliné, et leurs palmes verte s’étalaient tout en haut des troncs. Ils poussaient sur un talus couvert d’herbe dru, saccagé par la chute des arbres, parsemé de noix de coco pourrissant et de plants de palmiers. Au delà ,c’était la zone dense de la foret, sabré par la déchirure. Ralph se tenait appuyé comme un tronc gris, plissant les yeux pour regarder la surface miroitant de l’eau .A quelque distance de bord ,l’écume blanc zébrait un récif de corail, et au large l’eau était d’un bleu profond. Dans l’enceinte irrégulier de l’atoll, le lagon, calme comme un lac de montagne, étalait ses eaux aux teintes bleu, varié, mêlé de vert ombreux et de pourpre.
W Golding Sa majesté des mouches


II Lisez ce texte et répondez aux questions

Dans le langage des fleurs, le coquelicot exprime également l’extravagance fantasque ; pourtant il appartient au genre papaver, qui regroupe tous les pavots, et ces plantes ont pour valeur emblématique l’oubli, l’apaisement et le sommeil. Si le coquelicot représente l’excentricité et l’inconstance, c’est peut être parce que sa tige est très fine et sa fleur frémit au moindre souffle, ou bien parce qu’elle passe et se fane très vite. C’est une plante d’été, amoureuse des lieux ensoleillés, des talus et des prairies sèches, qui apprécie également les champs de céréales, de blé en particulier. Les Romains l’appelaient parfois rose de Cérès , en hommage à la déesse des moissons, censées la faire pousser. Celle – ci était d’ailleurs représentée portant une corbeille d’épis entremêlés de fragiles fleurs rouges. Dans la mythologie grecque, Déméter, divinité agraire, buvait des décoctions de coquelicot pour apaiser son chagrin par le rapt de sa fille Perséphone par Hadès, le dieu des enfers. (…) Sheila Pickles « Le langage des fleurs du temps Jadis 1992

Indiquez la nature ( classe) des mots soulignés. Précisez si le mot est variable ou invariable.(6pts)

Mots du texte Classe du mot : variable ou invariable







Justifiez les accords des mots suivants : « rouges – sèches – fragiles – apprécie » (2pts)
III Récrivez ce passage du texte en commençant par « Si les coquelicots.. » . Attention aux modifications nécessaires.( 2pts)
(…) Si le coquelicot représente l’excentricité et l’inconstance, c’est peut être parce que sa tige est très fine et sa fleur frémit au moindre souffle, ou bien parce qu’elle passe et se fane très vite. C’est une plante d’été, amoureuse des lieux ensoleillés, des talus et des prairies sèches, qui apprécie également les champs de céréales, de blé en particulier.(…)

FICHE NO6
LA PONCTUATION

OBSERVONS

Annonce de rencontres
Monsieur , célibataire,
Bonne situation, voiture bien sous tout rapports, souhaiterait rencontrer jeune femme 30 – 40 ans enjouée, cultivée, gentille, enfants, bienvenus en vue mariage pas sérieux, s’abstenir.

Comment comprenez – vous cette annonce ?
Quels sont les éléments qui brouillent la compréhension du message ?
Récrivez cette annonce en rétablissant la ponctuation et le sens souhaité.


RETENONS

Les signes de ponctuation sont indispensables à la compréhension d’une phrase ou d’un texte.

SIGNES FONCTIONS
POINT . INDIQUE LA FIN DE LA PHRASE
POINT – VIRGULE ; INDIQUE UNE SUCCESSION DE PHRASES
VIRGULE , MARQUE DES PAUSES
POINT D’ EXCLAMATION ! MARQUE LA SURPRISE L’ETONNEMENT LA COLERE
POINT D’INTERROGATION ? MARQUE UNE QUESTION
DEUX POINTS : INDIQUE QU’UNE PERSONNE PREND LA PAROLE OU INTRODUIT UNE CITATION
GUILLEMETS « » TIRETS - SIGNALENT LE DIALOGUE
La ponctuation donne du sens aux paroles prononcées dans les dialogues ou bien aux sentiments exprimés par le narrateur dans les récits.

APPLIQUONS

Exercice no1 :Lisez ce poème et répondez aux questions.

PAVANE DE LA VIRGULE

« Quant à moi ! » dit la virgule
J’articule et je module ;
Minuscule, mais je régule
Les mots qui s’emportaient !

J’ai la forme d’une péninsule ;
A mon signe la phrase bascule.
Avec grâce je granule
Le moindre petit opuscule.

Quant au point !
Cette tête de mule
Qui se prétend mon cousin !
Voyez comme il se coagule,
On dirait une pustule,
Au mieux : un grain de sarrasin

Je le dis sans préambule :
Les poètes funambules
Qui , sans Moi, se véhiculent,
Finiront sans une notule
Au grand livre du destin ! »

Andrée Chedid « Grammaire en fête » 1998


Qui prend la parole dans ce poème ? Justifiez votre réponse en prélevant des indices dans le texte.
Par quel signe de ponctuation cette parole est – elle encadrée ?
Que nous apprend la virgule sur sa forme et sa fonction dans la phrase ?
Exercice no2 : Rétablissez la ponctuation et la présentation de ce dialogue :
Je veux voir le duel déclara Walt qu’est ce que c’est qu’un duel on part coupa Garp non siffla Duncan Walt est malade marmonna Garp il ne devrait pas être ici je ne suis pas malade fit Walt pas malade à ce point là renchérit Duncan debout ca suffit dit Garp

EVALUATION NO3
OUTILS DE LA LANGUE

II Lisez et récrivez cette lettre en rétablissant la syntaxe, l’orthographe et la ponctuation.
( Les phrases soulignées sont mal construites) ( 16 pts)

O collègue !
Je met la main à la plume pour te dire que les grive ne sont pas venu cet année. rien mé , même les darenagaz sont parti. Comme toi, j’en ai prit deux. Les perdrots non plus.J’y vais plus cé pas la pène. Il veau bien mieux Travaillé à l’école pour apprendre l’ortograffe autrement quoi ? c’est pas possible. même les saludes il n’y en a pas guaire, elles sont peutites, les soiseaux en veut pas. Cet malheureut, tu as de la chanse de ne pas être ici cet un Dézastre, je me langui que tu vien. Alor , les soiseaus tant bien, et les perdrots – et les grive pour noel .En plus, il m’ont volé douze pièje et au moins Sinquante Grive . Je sé quicé. Les plus Beau Pièje. Cé celui d’ Allo, le boiteut. Rapèle toi que je m’en rapèlerai. Et en plus il fet froid, avec mistralle. tous les jours à la chasse j’ai les pieds glassés. heuresement j’ai le cahené mais je me langui de toi, batistin est contant :il prend trente grive par jour. à la glue, avantiers, dix orthollan , et samedi douze saire gavotte. A la glue, avantiers je suis été sous tête rouge, j’ai voulu écouter la pierre, sa m’a glassé l’oreille.éle veut plus chanté éle fet que Pleuré. voilà les nouvèle. Salut la Compagnie. Je t’envois une feuille de soge pour toi et une viollète pour ta mère ton ami Lilli pour la vie.
mon adrèse.les Bellons Par Lavalantine France.
ca fet trois jours que je t’écrit , pasque le soir je continut. Ma mère est contante. Ele se croit que je fèt mes Devoirs.Sur mon cahier. Après je déside la paje. Le tonère a escagasé le grand pin de Lagarète. Il reste plus que le tron, et pouintu come sifflé.
Je melangui de toit mon adrèse : les Bellons parlavalantine. France. Le facteur s’apèle Fernan , tout le monde le connet, il ne peut pas se trompé, il me connet très Bien, moi aussi.
Ton ami pour la vie Lilli.
« Le château de ma mère » M Pagnol 1957


FICHE NO8
LES CADRES DE LA CONJUGAISON
OBSERVONS

En 1957, Albert Camus reçoit, pour l'ensemble de son œuvre, le Prix Nobel de littérature. Après avoir reçu cette distinction, il écrit à son ancien instituteur, M. Germain.
19 novembre 1957
Cher Monsieur Germain,
J'ai laissé s'éteindre un peu le bruit qui m'a entouré tous ces jours-ci avant de venir vous parler un peu de tout mon cœur. On vient de me faire un bien trop grand honneur, que je n'ai ni recherché ni sollicité. Mais quand j'en ai appris la nouvelle, ma première pensée, après ma mère, a été pour vous. Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j'étais, sans votre enseignement et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé. Je ne me fais pas un monde de cette sorte d'honneur. Mais celui-là est du moins une occasion pour vous dire ce que vous avez été, et êtes toujours pour moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre travail et le cœur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits écoliers qui, malgré l'âge, n'a pas cessé d'être votre reconnaissant élève. Je vous embrasse, de toutes mes forces.
Albert Camus

Qui parle à qui ? où ? Quand ?

Complétez le tableau suivant :
Verbes A L’infinif Temps Mode







RETENONS

Les verbes expriment une action ,un sentiment ou un fait.
Le groupe :
3 en français : 1ER : verbes en er
2eme : verbes en ir ( p présent en issant)
3eme : verbes irréguliers en oir ,ir ,dre, aindre, oire ,eindre
Le mode :
A l’infinitif : Il se prépare pour rentrer chez lui.
A l’indicatif : les 4 temps simples et les 4 temps composés
Au subjonctif : Il faut que tu viennes.
A l’impératif : Viens chez moi !

Le temps : selon le type de texte que l’on écrit ( temps simples, temps composés).
APPLIQUONS
Exercice no1 : Mettez les verbes suivants aux temps qui conviennent.

1 Il comprendre de façon confuse que l’heure de l’aveu était venue et qu’il ne pourrait plus reculer.
2 Je vous répéter sans cesse que je comptais sur vous, sur votre bienveillance envers les plus défavorisés et vous me promettre alors que je pouvais vous faire confiance .
3 Tu penser que le moment viendrait où tu devrais renoncer à tous ces avantages.
4 Linda penser qu’elle gagner facilement le combat.

Exercice no2 : Donnez les temps de chacun des verbes soulignés.

1 J’avais cru qu’il téléphonerait…………………………………………………………………………
2 Quand il eut entendu la sonnerie, il s’éveilla………………………………………………………...
3 Quand j’ai fini ma promenade quotidienne, je rentre……………………………………………….
4 Je m’ennuyais chez moi, soudain on sonna………………………………………………………….
5 Dès qu’elle aura atteint sa majorité, elle passera le permis de conduire.…………………………………………………………………………………………………
6 Venez rapidement chez moi avant que mon mari ne vienne.
……………………………………………………………………………………………………………

Exercice no3 : Analysez les verbes suivants en donnant leur personne, leur mode et leur temps.

Personne Temps Mode
1 Nous aurons tressailli

2 Que l’on se taise !

3 Cette table est cassée

4 Elle ne s ‘en soucie guère
5 Elles s’étaient entourées
6 Vous avez joint

7 Je le préviendrai

8 Nous n’avions pas réussi

9 Sortez vite !